Quoi faire après le pèlerinage
Quoi faire après le pèlerinage
Louange à Allah, Seigneur de l’Univers, Qui dit dans Son Noble Livre : « Ceux qui disent : « Notre Seigneur est Allah », et qui se tiennent dans le droit chemin, les Anges descendent sur eux . « N’ayez pas peur et ne soyez pas affligés ; mais ayez la bonne nouvelle du Paradis qui vous était promis..» J’atteste qu’il n’y a point de divinité en dehors d’Allah, l’Unique sans aucun associé, et que notre maître et prophète Mohamad est Son serviteur et Messager. O Allah, accorde Ton Salut et Tes Bénédictions à lui, à sa famille, ses compagnons et ceux qui leur suivent d’une rectitude jusqu’au Dernier-Jour.
Ensuite…
Ensuite….
Contemplant et méditant les traditions d’Allah, Gloire à Lui, dans de sa création, on réalise la rapidité de l’écoulement des jours, mois et ans. Il s’agit des jours qui se passent t des ans qui s’accélèrent. La vie d’ici-bas n’est que des souffles déterminés et des termes nombrables. En cela, il y a des morales à tirer par celui qui raisonne e réfléchit : Allah, Gloire à Lui, dit : «Et c’est Lui qui a assigné une alternance à la nuit et au jour pour quiconque veut y réfléchir ou montrer sa reconnaissance. »
Si grâce au pèlerinage Allah absout les péchés, à tel point que le pèlerin revienne autant que le jour de sa naissance, le prophète (SBL) dit : « qui accomplit le pèlerinage sans y avoir de rapports charnels, ni se livrer à la perversité, il revient autant purifié de ses péchés que le jour quand sa mère le mit ». Donc, le doué de raison doit profiter de la grâce Divine pour abandonner toutes les formes de désobéissance et s’orienter à Allah, Gloire à Lui, d’un cœur sain et d’une pleine sincérité.
Le pèkerin doit sentir le Bienfait qu’Allah lui accorda om Il lui facilita l’accomplissement de cet acte cultuel, ce qui lui exige de remercier le Bienfaiteur, Gloire à Lui, par faire constamment les bonnes œuvres. Les actes d’obéissance ne sont point restreints ni à des temps déterminés, ni à des lieux bien définis. Ils doivent s’œuvrer autant continuellement que la vie de l’homme tant que leurs conditions lui sont réunies. Cela était la conduite du noble prophète (SBL) et encore une soumission absolue du dire d’Allah, Gloire à Lui : « et adore ton Seigneur jusqu’à ce que te vient la certitude » et «Quand tu te libères, donc, toi, et à ton Seigneur aspire. » Cela signifie : lorsque ru te libères d’un acte cultuel, procède à un autre tout en te destinant à l’Agrément d’Allah, Gloire à Lui.
Faire régulièrement les bonnes œuvres est parmi les choses les plus aimées auprès d’Allah, Gloire à Lui, et se tient une preuve sur la bonne fin. D’après Ayesha (qu’Allah l’agrée) : interrogé au sujet des œuvres les plus agréées auprès Allah, le prophète (SBL) répondit : « la plus constante, minime soit-elle ». Heureux donc celui qu’Allah guida vers Son obéissance, lui rendit meilleure son œuvre, sublimes ses moralités, lui facilita de parcourir en vue d’assouvir les besoins des autres, leur dissiper les malheurs et répandre le bien dans sa communauté et son patrie.
Si Allah facilita au croyant l’accomplissement de l’obligation du pèlerinage, cela n’est point le terme des obéissances, celui-ci a beaucoup d’autres bonnes œuvres avec lesquelles il pourrait se rapprocher d’Allah, Gloire à Lui, tels accroitre les actes cultuels et ceux surérogatoires comme la salat, le jeûne, le parcours pour réaliser les intérêts des gens et du pays, s’occuper des orphelins, rendre visite aux malades, parmi d’autres actes susceptibles de lui élever le rang auprès d’Allah, Gloire à Lui. D’après Abou Horairah (qu’Allah l’agrée), d’après le prophète (SBL), Allah, Exalté Soit-Il, dit : « la chose la plus agréée avec laquelle Mon serviteur pourrait se rapprocher de Moi est celle de genres de ce que Je lui imposai, plus, Mon serviteur cherche à se rapprocher de Moi par faire des actes cultuels surérogatoires, plus, Je l’aime. Ainsi, Je serai à son écoute, sa vue, sa main avec laquelle il travaille, son pied avec lequel il marche. Lorsqu’il Me demande, Je lui donne, lorsqu’il cherche secours auprès de Moi, Je le sécurise ».
Les bons effets du pèlerinage doivent se manifester dans les bonnes moralités et la tolérance du pèlerin, ce qui se tient parmi les signes de l’agrément du pèlerinage. Le pèlerin doit se comporter avec les gens de la meilleure façon et récupérer ce qu’il ne faisait pas avant le pèlerinage, ce qui devait se manifester dans son entretien vis-à-vis de sa famille : père, mère, femme et enfants. Cela représente l’une des formes de la bonté vis-à-vis tous les humains. Allah, Gloire à Lui, dit : «La bonté pieuse ne consiste pas à tourner vos visages vers le Levant ou le Couchant. Mais la bonté pieuse est de croire en Allah, au Jour dernier, aux Anges, au Livre et aux prophètes, de donner de son bien, quelqu’amour qu’on en ait, aux proches, aux orphelins, aux nécessiteux, aux voyageurs indigents et à ceux qui demandent l’aide et pour délier les jougs, d’accomplir la Salat et d’acquitter la Zakat. Et ceux qui remplissent leurs engagements lorsqu’ils se sont engagés, ceux qui sont endurants dans la misère, la maladie et quand les combats font rage, les voilà les véridiques et les voilà les vrais pieux ! »
Le pèlerinage doit laisser un bon effet moral sur l’attitude du pèlerin. Il ne s’agit pas des simples rituels dépourvus de finalité et d’objectifs. Il s’agit plutôt d’un acte cultuel légiféré pour élever les morales de l’homme. Allah, Gloire à Lui, dit : « Le pèlerinage à lieu dans des mois connus. Si l’on se décide de l’accomplir, alors point de rapport sexuel, point de perversité, point de dispute pendant le pèlerinage. Et le bien que vous faites, Allah le sait. Et prenez vos provisions ; mais vraiment la meilleure provision est la piété. Et redoutez-Moi, ò doués d’intelligence ! ». Le prophète (SBL) dit : « qui accomplit le pèlerinage à cette maison sans y avoir de rapport charnel, ni se livrer à la perversité, il reviendra propre de ses péchés autant qu’il était le jour où sa mère le mit au monde ». On dit à Al Hassan Al Basri : le paradis est la rétribution du pèlerinage pi ! Il dit : l’indice en est qu’il revienne non enviant de la vie, désirant l’au-delà. On lui dit également : le pardon est la rétribution du pèlerinage pi ! Il dit : l’indice en est qu’il abandonne les mauvaises actions qu’il faisait.
Si le culte n’influence sur les moralités de l’homme, ni ajuste son attitude, il serait sans valeur aussi bien dans l’ici-bas que dans l’au-delà. Le prophète (SB) interrogea : « savez-vous qui est le faisant faillite ? » On répondit : « c’est celui dépourvu de bien et de ménage. Il reprit : «il est plutôt celui qui vient le Dernier-Jour avec des salats, des jeûnes et des aumônes, alors qu’il avait insulté tel, grondé tel, battu tel, pris les biens de tel, effusé le sang de tel. Ainsi, celui-ci prend de ses bonnes actions, celui-là de même et ainsi de suite. Si ses bonnes action expirent, on prend des mauvaises actions de ses victimes, on les rajoute sur les siennes et on le jette dans l’Enfer ». Interrogé au sujet d’une femme qui fait énormément des salats, jeûnes et aumônes, mais elle nuit à ses voisins, le prophète (SBL) dit : « elle sera en Enfer ». Interrogé au sujet d’une femme qui fait peu de prières, jeûnes et aumônes, alors qu’elle donne du fromage à ses voisins et ne nuit point à eux par sa longue, il répondit : « elle sera au paradis ».
Le serviteur doit se soucier d’avoir de la bonne fin. Il s’agit du fait qu’Allah guide le serviteur, avant sa mort, de s’éloigner de tout ce qui encoure Allah, Gloire à Lui, lui facilite le repentir de ses péchés et se diriger vers les actes du bien, puis, le serviteur meurt ainsi.
Etant donné que l’homme dans l’ici-bas est engagé par son travail, l’orientation vers les bonnes œuvres et la régularité de la bonne conduite se tiennent donc un indice sur la bonne fin. Le prophète (SBL) nous informe que les œuvres sont comptées en fonction de leurs fins om il dit : «les œuvres sont comptées en fonction de leurs fins » et « les œuvres sont pareilles au récipient, si son bas est bon, son haut sera bon aussi, si son bas est mauvais, son haut sera de même ». Ainsi, si dans la vie d’ici-bas, l’homme est engagé de son œuvre, la guidée vers la bonne œuvre et de l’accomplir régulièrement jusqu’à la mort est un indice sur la bonne fin d’après deux hadiths prophétiques. Dans le premier, le prophète (SBL) dit : « les œuvres sont comptées en fonction de leur fin », dans l’autre : « les œuvres ressemblent à un récipient : si le bas est bon, le haut est bon à son tour, et vice-versa » . Donc, chacun doit s’efforcer pour avoir une bonne fin et se prépare, muni des bonnes œuvres, à la rencontre d’Allah, Gloire à Lui. A ce propos, le Noble Coran nous dit : « Quiconque, donc, espère rencontrer son Seigneur, qu’il fasse de bonnes actions et qu’il n’associe dans son adoration aucun à son Seigneur›. »
Quiconque se prémunit envers Allah, Gloire à Lui, obéit à Ses Ordres et s’abstient de Ses interdits, Allah l’oriente vers la bonne œuvre sur laquelle Il le fait mourir. Le prophète (SBL) dit : « si Allah veut le bien pour un serviteur, Il le fait œuvrer »On interrogea : mais comment Allah le fait-Il œuvrer ô Messager d’Allah ? Le prophète de répondre : « Il le guide vers les bonnes œuvres avant la mort ». Dans une autre version : « Si Allah veut le bien pour un serviteur, Il l’embellit ». On interrogea : comment Allah l’embellit-Il ? Le prophète de répliquer : « Il lui ouvre la voie pour une bonne œuvre qu’il fait avant de mourir ». L’avantage des œuvres est donc leurs fins. Quiconque aidé par Allah vers l’obéissance et les cultes qu’il observe constamment, Allah l’orientera ves la bonne fin et il sera parmi les bienheureux qui demeureront dans le Paradis. Allah, Gloire à Lui, dit : « Et quant aux bienheureux, ils seront au Paradis, pour y demeurer éternellement tant que dureront les cieux et la terre – à moins que ton Seigneur n’en décide autrement – c’est là un don qui n’est jamais ininterrompu ».
Parmi les morales à tirer du pèlerinage aussi bien pour le pèlerin que pour le non-pèlerin, le fait de se soumettre entièrement à Allah, Gloire à lui, tout en se servant des moyens et conscient que c’est Allah Seul Qui détient de l’Ordre et que ce qu’Il prédestina arrivera inéluctablement. A ce propos s’inscrivent les versets : « Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu’Allah et Son messager ont décidé d’une chose d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allah et à Son messager, s’est égaré certes, d’un égarement évident. », «Ce qu’Allah accorde en miséricorde aux gens, il n’est personne à pouvoir le retenir. Et ce qu’Il retient, il n’est personne à le relâcher après Lui. Et c’est Lui le Puissant, le Sage » et « Et si Allah fait qu’un malheur te touche, nul autre que Lui ne peut l’enlever. Et s’Il fait qu’un bonheur te touche… c’est qu’Il est Omnipotent. C’est Lui Dominateur Suprême sur Ses serviteurs ; c’est Lui le Sage, le Parfaitement Connaisseur. » La soumission totale aux Ordres d’Allah, Gloire à Lui, est l’une des preuves de la foi et l’un des piliers de l’Islam. Pour ce faire, il faut avoir de la bonne croyance en Allah, Gloire à Lui. Lorsqu’on accepte volontiers les décrets d’Allah en Lui remettant tout l’Ordre, on jouit de l’apaisement et on sent de la sérénité et de la certitude.
Disant cela, j’implore le Pardon d’Allah aussi bien pour moi que pour vous.
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Louange à Allah, Seigneur de l’Univers, que le salut et les bénédictions d’Allah soient accordés au prophète honnête, à sa famille, ses compagnons et ce qui leur suit d’une rectitude jusqu’au Dernier-Jour.
Ensuite… mes frères en islam !
De retour du pèlerinage, le pèlerin est revenu, par l’Autorisation de son Seigneur, les péchés absous, le parcours apprécié et l’œuvre rétribuée. Qu’il se soucie donc de ne pas se tromper des éloges qu’on lui adresse. Le pèlerinage n’est pas un simple titre qu’on acquiert, ni un motif de parade. Il faut que le pèlerin éprouve de la modestie et de la crainte. Le pèlerinage est une obligation d’une grande importance et d’une bonne rétribution. Quiconque l’accomplit et en supporte les difficultés, en retrouvera la douceur dans son cœur. Son impact se reflétera dans sa vie à titre de modestie envers Allah et une soumission vis-à-vis à Lui. Rien d’arrogance ne s’infiltre à son cœur, nulle ostentation ne contredit ses actes cultuels. Toute obéissance que le musulman accomplit d’une sincérité et bonne intention l’amène à une autre obéissance, à un acte cultuel plus sublime, jusqu’à ce qu’il atteigne le degré de la foi parfaite qui est l’un des indices de l’Agrément de l’obéissance.
Le Vrai Dieu, Gloire à Lui, cite que les gens de la foi qui parcourent à faire le bien sont peureux que leurs œuvres ne soient pas agréées et aspirent qu’elles soient acceptées par Allah, Gloire à Lui Qui dit : «Ceux qui, de la crainte de leur Seigneur, sont pénétrés, qui croient aux versets de leur Seigneur, qui n’associent rien à leur Seigneur, qui donnent ce qu’ils donnent, tandis que leurs cœurs sont pleins de crainte [à la pensée] qu’ils doivent retourner à leur Seigneur. Ceux-là se précipitent vers les bonnes actions et sont les premiers à les accomplir. » Ibn Kathîr dit : en dépit de leur foi parfaite, croyance et bonne œuvre, ils craignent Allah et ont peur que leur attitude ne change. D’après la mère des croyants, Ayesha (qu’Allah l’agrée), j’interrogeai le prophète : qui donnent ce qu’ils donnent, tandis que leurs cœurs sont pleins de crainte [à la pensée] qu’ils doivent retourner à leur Seigneur, ce verset est-il relatif à celui qui vole, commet la fornication et boit du vin, alors qu’il craigne Allah ? Il me dit : « mais non, fille dAbou Bakr, fille d’As-Séddiq, mais il s’agit de celui qui fait la prière, observe le jeûne et fait des aumônes tout en craignant Allah, Gloire à Lui. »
L’essentiel pour le croyant n’est pas de multiplier les salats ou les actes cultuels, il est plutôt l’agrément et le désagrément de l’œuvre, ce qui laisserait son impact sur sa vie quotidienne. Allah, Gloire à Lui, ordonna Son prophète (SBL) de parcourir et s’efforcer pour accomplir à tel point de ne pas considérer minime un acte pour le délaisser et ne surestimer un autre duquel il est fier. Le prophète (SBL) nous informe que l’arrogance fait périr et annule les œuvres. D’après Ibn Abbas (qu’Allah l’agrée, lui et son père), le prophète (SBL) dit : «les choses qui font perdre sopnt au nombre de trois : l’arrogance, l’avarice obéie et la passion suivie »
O Allah, aide-nous à T’évoquer, Te remercier et Te vouer culte convenablement. Oriente-vous vers la rectitude sur le chemin de l’obéissance et la bonne adoration
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